Review de Symphony of War : The Nephilim Saga

Les RPG de stratégie sont un sous-genre fascinant, tandis que Fire Emblem à certainement contribué à ce genre grâce à son style et à sa présentation, on remarque une douzaine de jeux indépendants qui essayent de se démarquer.

Parfois, vous avez envie de quelque chose de plus unique, mais qui conserve certaines formules que vous attendez du genre. Symphony of War : The Nephilim Saga fait exactement cela.

Le jeu est essentiellement Fire Emblem avec des unités de l'armée, imaginez Advance Wars dans un monde fantasy. Bien sûr le gameplay est beaucoup plus complexe que cela.

Les personnages, que ce soient des PNJ nommés avec leurs propres artworks ou les unités lambda promues dans votre armée, sont dirigés par une unité leader qui peut avoir jusqu'à neuf troupes dans leur groupe.

La variété de troupes est bonne, avec plus de 40 classes de troupes différentes, et trois niveaux de progression de classe. Vous avez les troupes lourdes standard, les utilisateurs de magie, les prêtres, les archers, la cavalerie, les artilleurs, les templiers, les paladins et les cavaliers dragons.

La progression de classe est basée sur l'expérience acquise au combat. Puisque les unités se battent automatiquement, les positionner sur une grille 12 x 12 peut avoir un avantage tactique, tels que des attaques supplémentaires, ou une ligne de front plus lourde pour tank.

Vous pouvez équiper des artefacts pour vous donner une multitude de bonus, tels que des attaques supplémentaires, de l'évasion… Les unités ont également des traits qui donnent des bonus supplémentaires, certains peuvent être appris, d'autres sont naturels. Vous avez un arbre de progression qui déverrouille certains types de troupes, fournit des bonus à leurs statistiques.

Tout cela se combine dans un jeu incroyablement complexe où équilibrer la composition de vos unités, leurs classes et la progression des objets sont extrêmement importantes pour survivre à une mission. Le jeu propose aussi le mode "mort permanente" pour les troupes. La force principale de ce jeu, c'est la personnalisation élevée que vous avez sur votre armée.

En ce qui concerne le scénario, vous incarnez un protagoniste sans nom, un cadet qui fait partie de l'armée impériale, entrainé dans une grande conspiration qui va le conduire vers des êtres nommés Nephilims, qui sont des champions choisis par les dieux pour lutter contre un mal croissant dans le monde.

Le récit ne fait rien de nouveau, mais il saisit certainement le sentiment "épique" qu'on attend d'un monde fantasy. Il y a 30 chapitres dans le jeu, avec une poignée d'histoire secondaire qui apparaissent autour du chapitre 20. Chacun d'entre eux est un défi avec une progression typique de la série Fire Emblem.

Votre armée grandit pour inclure des personnages spécialisés qui dirigent leurs propres troupes, se battent à vos côtés, et ont des conversations entre les missions pour construire leurs relations et probablement une romance. Le casting des PNJ est correct, mais peu de personnages se distinguent vraiment comme intéressants, à quelques exceptions près.

Presque tout ce que vous vous attendez dans l'intrigue se produit, et parfois à un rythme effréné. Vous verrez des trahisons, la mort de personnages importants, mais rien d'imprévisibles.

Cette prévisibilité à certains avantages : d'abord, le plaisir du jeu dépend maintenant des personnages que vous pouvez recruter. Il y a près de 20 PNJ qui peuvent potentiellement rejoindre votre armée tout au long du jeu. Elle permet également une personnalisation supplémentaire pour les personnages, car certains d'entre eux ont des classes personnalisées qui ne sont pas disponibles pour le reste du jeu.

Bien qu'il y ait des mérites au choix faits pour l'intrigue, l'un des inconvénients est qu'une telle histoire a besoin de quelque chose pour la vendre. L'une des faiblesses de Symphony of War est la limitation visuelle des personnages et des cinématiques. En matière de gameplay, il est à peu près parfait, mais en dehors de cela, nous avons des assets RPGmaker qui, bien que de qualité, se font remarquer.

Les portraits des personnages sont grands et bien réalisés, mais n'offrent pas beaucoup en matière d'interactivité. Ils sont complètement statiques, ce qui rend les conversations entre eux moins dynamiques. Cela explique aussi pourquoi beaucoup de personnages sont inintéressants, ce qui  nuit à l'expérience.

Puisqu'il s'agit d'une histoire racontée en 30 chapitres, cela signifie que les conversations et les dialogues expositoire doivent relier tout ensemble. Malgré cela, je ne déteste pas l'histoire du jeu, je souhaite simplement qu'elle soit mieux racontée.

J'ai vraiment aimé Symphony of War. Plus j'y jouais, plus je tombais amoureux des mécaniques, du système de progression et du gameplay tactique. Même si l'histoire n'est pas très bonne, cela ne nuit pas trop à l'expérience.

Source - Traduction : Techraptor